Cette deuxième présentation à la galerie Thaddaeus Ropac de matali crasset s’organise d’une part, autour de deux objets de mobilier et d’autre part, d’une animation.

Si l'on connaît l’intérêt de matali crasset pour les espaces en mouvement basés sur des principes de modularité, de flexibilité, le banc invite plus paradoxalement à l’attente, à la méditation, voire à la contemplation, mais c’est un projet avec un confort actif que l’on découvre.

On découvre ici un bloc de bois pur, dont la superficie, l’écorce semblent s’être désolidarisées pour apporter des fonctions. Il est posé au sol : sa peau mise en lévitation devient supports à différentes hauteurs pour organiser une activité. Une assise active avec autour une table basse, une coupe surélevée, une boîte à secrets…

Un autre bloc fixé au mur joue avec la perspective, il est comme une projection du premier, sa peau devient alors facettes miroitées.

En regard, l’animation Spring city nous plonge dans un univers où des arbres poussent : l’écorce devient facette et la forêt devient une ville.

matali crasset poursuit dans ce projet sa réflexion sur les relations entre l’artificiel et le végétal.