La scénographie du 59e Salon de Montrouge organisée par Stéphane Corréard est placée sous le signe de la diffusion de l’énergie, de la matérialisation du flux créatif de ces jeunes artistes qui se disperse dans tout l’espace.

Un système graphique jaune, moitié éclair, moitié arborescence, met en tension et dynamise les circulations et les interespaces.

Ce flux apparaît dès l’entrée au sol : il se déplace d’abord à l’horizontale, il se divise en deux pour former les deux allées principales.

Puis il se subdivise de nouveau auprès de chaque espace d’exposition, mais cette fois à la verticale.

Cette arborescence jaune se termine en partie haute en magnifiant le nom de l’artiste et par un bouquet de lumière qui vient apporter de la vivacité à tout l’espace.

Les deux allées délimitent :

- au centre un rhizome d’espaces à structures tripodes, on se déplace de l’un à l’autre et on découvre les œuvres en cascade ;

- à l’extérieur, de part et d’autre, les black boxes pour une intimité avec les œuvres vidéo intercalés avec les petits ateliers baignés de lumière naturelle.

En fin de parcours, deux plazas pour présenter des œuvres plus en 3D avec, en leur centre, un îlot pour s’asseoir et prendre le temps de les découvrir.

Une poussée de couleur jaune qui se faufile, délimite les espaces et lui apporte une acidité toute particulière propice à la surprise et qui permet de ressortir un peu différent : une exposition qui donne de l’énergie pour aller à la rencontre des jeunes talents.