L'Annexe du BHV

  • espace
  • identité

L'Annexe du BHV

2005

L'Annexe du BHV : un nouvel espace conçu par matali crasset au BHV Belle-Épine (94), 2 900 m2 entièrement dédiés aux jeunes.

Le BHV Belle-Épine (94) inaugure son nouvel espace dédié aux ados et aux jeunes qui occupe l'intégralité du sous-sol du magasin.

L’Annexe fonctionne selon une nouvelle logique, évolutive, ouverte sur l’extérieur, toujours changeante à l’image de sa clientèle jeune, explique matali crasset. Le lieu s'organise autour de quatre pôles de propositions : agir, bouger, fashion, s’évader qui propose une offre transversale, ainsi qu'une plateforme de rencontre : le café yelo. 

4 000 m2 en mouvement permanent.

Conçu comme un véritable espace d’échange et d’expression, agir permet aux acteurs locaux de se rencontrer, de s’exprimer par le biais d’animations, d’ateliers, d’interventions de créateurs.

Accessible par deux escalators, le pôle agir est le cœur de l’annexe. Cet espace central, ouvert et aéré, est un sas d’expérimentation dans lequel des marques engagées, des associations locales et toutes sortes de microstructures présentent leurs initiatives, leurs projets, leurs activités, leurs produits. Créateurs, artistes, associations, lycées, universités sont les pivots de cette zone et de son animation (voir programmation ci-jointe).

"C’est un endroit où l’on va donner à chacun, du jeune créateur de mode à l’association de quartier, une chance d’émerger, pas seulement en offrant une visibilité, mais aussi très concrètement, en leur donnant les moyens d’exister et d’acquérir un professionnalisme", souligne matali crasset.

Lieu d’ouverture, d’échange et de découverte, le pôle agir a pour vocation de se transformer, d'évoluer en permanence pour être le relais de ce qui se fait à l’extérieur, sur le plan local.

C’est pourquoi l’espace est conçu sur un principe de modularité. Il s’organise à la manière d’un marché informel, un peu high-tech, avec une structure métal et du tissu en maille 3D.

En forme d’octogones, des modules s’assemblent et se complètent avec des extensions (tables, tréteaux, panneaux, vitrines…) pour qualifier à volonté ces micro-espaces : créer une vitrine, une miniboutique, se réunir, échanger…

Cet espace de ralliement comprend :
- des marques émergentes et engagées ;
- des animations, des rencontres, des débats, des défilés, des expos... en partenariat avec des associations locales, des lycées…
- des ateliers en lien avec les trois espaces bouger (démonstration de hip-hop, cours de percussions…), fashion (customisation de son skate, pose de mèches…) et s’évader (DJ, jeux en réseau...) ;
- une plateforme DJ (animations les mercredis, vendredis et samedis).

Le café yelo est une plateforme pour se poser ensemble, déguster des pâtes fraîches et farcies, des milk-shakes, des mélanges vitaminés de fruits… et écouter des performances musicales, show case, démo de capoeira, stage de danse africaine, de danse hip-hop…

Ce concept inédit de restauration à prix accessible s’organise autour d’une racine centrale, une assise commune pour se rencontrer, où l’on se pose, à cheval ou à califourchon. Tout autour, on s’installe autour de grandes tables avec banquettes, avec plus d'intimité, dans des structures octogonales. Elles forment un cercle à l'image d'un campement tout autour de la ramification centrale.

Non loin de là, une autre structure en octogones avec ses panneaux ouverts à la manière d’un marchand ambulant fait office d’épicerie. C’est le minifooding qui propose toutes sortes de curiosités gustatives, entre autres, des produits japonais.

Aux abords du café yelo, mais décalée et surélevée, la plateforme DJ est installée près d’une zone d’expression libre destinée à des artistes, pour des performances, de la danse… Cette zone fait aussi écho aux mini-expos graph qui s’affichent sur les six poteaux jalonnant l’espace agir. Ils forment ainsi un parcours graphique à découvrir au fur et à mesure de la déambulation.

À partir de l'espace central agir, des ramifications flottent au plafond et servent de signalétique aux couleurs de chaque pôle pour se diriger vers les trois autres pôles. Les structures sont ici d'une autre nature : de grands cadres métalliques suivent les ramifications. À l'intérieur, les produits sont posés en partie basse ou suspendus et surtout visibles de part et d'autre. Ce mode d'exposition dans un lieu où les murs sont vierges d'objets et simplement marqués par les aplats de couleur des pôles, crée des respirations et aère l'espace.

Dès le départ, j'ai posé comme principe de ne pas utiliser les murs pour donner un horizon et ne pas se sentir cerné, comme c'est souvent le cas, par des marchandises exposées, souligne matali crasset. 

Partager

Crédits

  • Patrick Gries