Les objets perdent leur autonomie : ils ne sont plus créés autour d’une seule fonction, mais en prise directe avec la vie ou, plus précisément, autour d’un scénario de vie.

De ce fait, ils s’interconnectent et prennent une autre matérialisation.

La technologie, quant à elle, peut être utilisée non plus pour nous mettre sous sa fascination, mais plutôt pour nous permettre d’être en phase avec notre temps et de regarder sereinement le futur.

Deux projets qui préfigurent une nouvelle hypothèse de travail intitulée An another logic of…

1. Une lampe jumelle, moitié extérieure et moitié intérieure.
Complémentaires, l’une capte le jour : un arbre tribranche portant en partie supérieure les capteurs et, empilées dessous, les batteries qui stockent l’énergie jusqu’au soir, moment où l’autre arbre, monobranche, entre en fonction pour diffuser la lumière.
Le système nous rappelle que l’énergie n’est pas illimitée : la lumière n’a pas la même intensité ni la même couleur du début à la fin pour nous montrer que les réserves s’épuisent.

2. Un lustre associé à une table qui magnifient la dégustation et intègrent une partie du rituel de préparation du repas.
Manger, partager la même table est une activité sociale structurante.
Si le temps consacré au repas reste stable, le temps consacré à la préparation chute partout.
Faire en sorte de pouvoir l’élargir à tous les membres de la famille, à ses amis.
Remplacer le « faire à manger » par « faire la cuisine ».
Pour que cuisiner devienne une activité de loisir.
Une partie de la préparation est intégrée à la table. Surélevé, un plan en inox invite une personne à devenir le maître de cérémonie : elle prépare et présente son plat au centre de la table.
Le lustre devient un amplificateur sensoriel, il interagit en transformant l’espace autour, il le met en symbiose avec la couleur du mets préparé.

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