Maison Berger

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Maison Berger

2020

Dans notre monde contemporain, la question de l’air et sa qualité devient un sujet d’intérêt croissant. L’air que l’on respire à l’extérieur mais également l’air que l’on respire à l’intérieur.

Le projet souhaite remettre en avant la dimension respirante de la lampe par rapport à sa dimension parfumante.

En partant : de l’origine des lampes à catalyse Berger : elles sont apparues avec la révolution industrielle et le souhait d’assainir les intérieurs.

Et de sa composition, la lampe est composée d’une mèche, du bruleur et d’un contenant en verre. 

La mèche est plus particulièrement mais aussi tricotage peut être le véhicule logique d’identité et d’innovation de cette quête de respiration, à l’image de son usage dans le secteur de la mode (avec le développement de matière technique et respirante) et plus particulièrement des sneakers.

La mèche est une matière naturelle et est fabriquée dans une entreprise EPV voisine.

Un design pour montrer l’essentiel : la mèche qui permet d’alimenter le bruleur semble se continuer pour recouvrir le contenant. Le verre semble tricoté et prend la forme iconique et contemporaine d’une bobine.

La trame « de fil de verre » vient créer mille facettes qui magnifient la matière en accrochant la lumière et crée une vibration tout autour.

Deux densités de trame permettent de voir le liquide en partie basse qui crée également un effet de loupe. 

La monture en zamac suit le rythme mais avec un simple rythme vertical.

Pour le bouquet de parfum, la mèche est utilisée dans tous ses potentiels :

Elle devient le diffusant du parfum à l’extérieur du contenant. 

Les brins décoratifs sont remplaçés par une boucle de la mèche installée sur un support. 

Plongée dans le contenant ; elle sort en vertical pour former une lumière symbolique qui permet à l’air de s’y engouffrer.

Par capillarité, le parfum remonte et l’air peut s’en charger.

Un design épuré et contemporain au service de l’essentiel.

Le contenant en verre possède la même finition que la lampe.

C’est sur le capuchon de la bougie que l’on retrouve la trame du tricotage.

Pour le diffuseur de voiture, on retrouve un dessin de trame textile pour permettre au parfum de se diffuser. Une trame graphique qui donne de la sophistication sur le dessus de l’objet qui est dessiné comme un bijou.

 

 

 

  

 

 

 

 

Pour cette collection j’ai travaillé sur une famille de quatre objets.

 

Une lampe

Un bouquet

Un diffuseur de voiture 

Une bougie d’intérieur 

 

A travers cette collection j’ai souhaité réaffirmer la question du rituel et replacer l’objet dans une culture contemporaine.

 

Pour le flacon j’ai souhaité créer un motif qui s’inspire d’une maille textile et d’un chevron.

 

Les éléments s’entremêlent et s’enlacent afin de créer une texture en relief.

 

 

 

 

 

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Crédits

  • Raphaël Lugassy